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Divagaisons

"Justice aux oubliés."

Le Maréchal SOUBIROUS

• I

Les Homonymes


IONESCO (Gabriel) – Excellent poète napolitain qui rédigea toute son œuvre en français sans jamais utiliser le moindre dictionnaire. On est surpris, même à jeun, par les effets de sens que ses poèmes produisent quand on finit par y comprendre quelque chose. Pour s’en faire une idée, on pourra parcourir l’ode qui suit :

L’ESPÉRANCE COMMUNALE

Ô toi, beau chambellan qui pousse sur ce chêne,
Toi, dont les effusions n’ont pas brisé ma main,
Veux-tu te souvenir avec moi dès demain
Du chemin sur lequel ta fureur se démène ?

Ô flambante beauté des ports au teint de rose,
Adorable moisson des machins à ressort,
Sais-tu que j’ai longtemps manqué d’être d’accord
Avec le territoire au parfum de chlorose ?

Ah ! comment se peut-il qu’on déchire mon âme
Si fortement rétive au goût gélatineux ?
J’époumone assez bien la toiture et les cieux
Dont l’ampleur est d’un prix qui révulse l’infâme.

Il faut donc, à la fin, que ces doigts se divisent.
Tu n’as pas à me dire autre chose de toi.
Et si l’automne vient sans te prendre pour moi,
J’ignore les poulets que les vaches se disent.


ISOU (Ignace) – Pseudonyme d’une charcutière ayant vécu à l’époque d’Henri IV, qu’on admira pour une poignante Élégie des Boudins dont elle fit les deux mille six cent trois vers en utilisant seulement sept syllabes constamment répétées dans chacune de ses strophes.






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