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Divagaisons

"Justice aux oubliés."

Le Maréchal SOUBIROUS

• S

Les Homonymes


SAMAIN (Henri-Pierre) – Poète resté mineur toute sa vie durant, puisqu’il est mort à l’âge de seize ans, trois mois, six jours. N’a rien publié. N’a probablement rien écrit.

SAND (Marie-Louise) – Infirmière de campagne et mère de nombreux enfants qui se sont illustrés dans les milieux hospitaliers de l’Indre-et-Loire, elle a laissé des récits troublants et pathétiques (La Puanteur et la Crasse) dans lesquels elle évoque ses aventures professionnelles. À ne pas confondre avec sa sœur jumelle, Marie-Louise WEIL (voir ce nom)

SARDOU (François) – Chantre moderne des péniches à vapeur et des paquebots géants, auteur, entre autres succès, du Sous-marin qui flotte et de La Quille en l’air. A constitué la "Bande des Quatre", avec Fidèle Balavoine, Sylvain Cabrel et Serge Lavilliers (voir ces noms).

SIMENON (Thierry) – Romancier à ses heures et fin mémorialiste, ce capitaine d’industrie n’a produit que des chefs-d’œuvre sans jamais consentir à les laisser paraître de son vivant. À qui voulait l’entendre, il disait volontiers que la vraie gloire est posthume.

SOUPAULT (Roger) – Excellent gardien de but en son temps, puis pianiste de jazz et pilote de péniche, finalement poète de l’école déclarationniste, il inventa le pantoum à bascule et le rondeau à ressort. Il a signé l’une des plus belles strophes qu’on ait jamais écrites pour célébrer le Trône d’Angleterre. Sur ses vieux jours, il adopta Raymond Stendhal (voir ce nom) qui avait à peu près le même âge.

STENDHAL (Raymond) – Fils adoptif du précédent. Créateur des Journées sans tabac et des Semaines sans bouteille. Auteur d’un piquant sonnet sur les bienfaits de l’abstinence :

Abstinence, abstinence, ô toujours s’abstenir !
Ne rien débouchonner, pas même une fillette !
N’enflammer même pas le bout d’une allumette,
Dût-on se mutiler pour mieux se retenir !

Quoi, s’abîmer le foie bêtement, par plaisir ?
Quoi, charger ses poumons de fumée malhonnête ?
Ah, fi ! Fi du litron ! Fi de la cigarette !
Fi de ces poisons-là qui nous tuent à loisir !

Oh ! ne boire jamais que l’eau des sources pures !
Ne jamais s’adonner à d’immondes bitures !
Ne respirer jamais que des souffles permis !

Tant va la cruche au vin qu’un jour elle se brise,
Et s’il faut pour finir qu’à la fin je le dise :
Tel qui clope à crever n’est point de mes amis.







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