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URFÉ (Wenceslas d’) – Issu d’une grande famille de la noblesse walpurgite, il arriva en France dans le coffre à valises de la diligence reliant Walpurg-am-Zhein à Paris. Son frère jumeau voyageait avec lui au même endroit. Leur mère aussi, mais sur la banquette. Dans le même temps, leur père se rendait en Chine en compagnie d’une danseuse de corde. Très tôt, le petit Wenceslas, qui parle déjà le suisse et le souabe, apprend le français et se met à écrire de la vraie poésie. À l’âge de douze ans, il a déjà composé une centaine de poèmes dont la longueur va d’un seul à six cent-trente-quatre vers. Il se rend célèbre autour de sa vingt-et-unième année en publiant un chef-d’œuvre authentique, La Schtrée, dont voici le plan général qu’il a lui-même tracé :

Naissance de la Schtrée chez ses parents adoptifs

Ses études, ses premières dents de sagesse, – ses premières amours

Sa rencontre avec le pasteur Flak

Son goût des sermons pathétiques – ses aventures au lac des Hyxes

L’épisode de la luge à moteur – exercices de natation – baptême du feu

Retour au foyer natal – les morts qui revivent, presque tous

Départ en fanfare pour le Sud – épisode des canards carnivores – le lion de Zarzaouète

L’enterrement de sa vie de jeune fille

L’enterrement du pasteur Flak, suivi de sa résurrection miraculeuse

Noces de la Schtrée et du pasteur Flak

Finale tout en demi-teintes – du rose, du bleu turquoise, du vert papaye

Index des noms propres – Table des illustrations (ne pas oublier les dessins en couleurs signés WDU)

URFÉ (Wilfrid d’) – Frère jumeau du précédent. N’a pas fait carrière dans les Lettres.

URFÉ (Wladimir d’) – Fils du précédent. Gredin fini.