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Pétrus BOREL, Hymne au soleil

Rhapsodies, 1832



À André Borel

Pauvre bougre !
Jules JANIN

Là dans ce sentier creux, promenoir solitaire

Je viens tout souffreteux, et je me couche à terre

Je viens couver ma faim, la tête sur la pierre,

Pour étancher un peu ma brûlante paupière;

Là-bas dans la cité, l'avarice sordide

Au mouton-peuple on vend le soleil et le vide;

Mais sur tous, tous égaux devant toi, soleil juste,

Qui ne sont pas plus doux au front d'un sire auguste,




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