Marc Antoine Girard de SAINT-AMANT, "Fagotté plaisamment..."

Fagoté plaisamment comme un vrai Simonnet,
Pied chaussé, l’autre nu, main au nez, l’autre en poche,
J’arpente un vieux grenier, portant sur ma caboche
Un coffinCoffin, cophinus. - Petite corbeille ou panier à fruits de Hollande en guise de bonnet.

Là, faisant quelquefois le saut du sansonnet,
Et dandinant du cul comme un sonneur de cloche,
Je m’égueule de rire, écrivant d’une broche
En mots de Pathelin ce grotesque sonnet.

Mes esprits, à cheval sur des cocquecigrues,
Ainsi que papillons s’envolent dans les nues,
Y cherchant quelque fin qu’on ne puisse trouver.

Nargue : c’est trop rêver, c’est trop ronger ses ongles ;
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Si quelqu’un sait la rime, il peut bien l’acheverL'achever. - On trouve fréquemment dans le Virgile travesti de Scarron ce genre de plaisanterie à propos de la rime. Dans le 4e livre, par exemple, on lit que l’Achéron
"...Dans le Cocyte se va perdre :
(Rime qui sçait rimer en erdre,
Je le laisse à plus fin que moy.)".