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Élisa MERCŒUR

1809-1835



Profil

Fille d’une jeune brodeuse aux ressources insuffisantes, Élisa MERCŒUR est abandonnée, trois jours après sa naissance, devant l’Hospice des Orphelins à Nantes. Le nom de Mercœur lui est donné par un commissaire de police. Son père est peut-être François-Jude Barré, un homme de loi nantais. Sa mère la récupère au bout de deux ans. Pendant son enfance, sans la reconnaître légitimement, son père semble avoir subvenu à ses besoins. Il meurt quand elle atteint sa seizième année, ce qui rend sa situation plus incertaine. Depuis longtemps elle fait preuve de nombreux talents et d’une ambition inépuisable. Ses premiers poèmes sont publiés dès 1825. Saluée par la critique qui la surnomme « la Muse armoricaine », elle entre en relation avec des personnalités aussi influentes que Chateaubriand, Victor Hugo, Alfred de Vigny. En 1827, elle publie à Nantes son premier recueil intitulé Poésies. Le succès qu’elle rencontre l'amène à quitter Nantes avec sa mère en 1828. À Paris, elle fréquente les salons littéraires, reçoit une pension officielle, publie une deuxième édition de son recueil poétique. La Révolution de 1830 entraînant la suppression de sa pension, elle doit écrire des nouvelles dans les journaux pour subvenir à ses besoins. En 1831, elle échoue à faire jouer par la Comédie Française sa tragédie de Boabdil sur laquelle elle a travaillé depuis plusieurs années. Elle en est fortement affectée. Elle connaît un dernier succès, en 1833, avec la publication d’un roman historique. Souffrant d'une affection pulmonaire, elle décède à Paris au début de l'hiver 1835.

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